Adonis
Les sites algériens
Île de Rachgoun
L’île Rachgoun, également appelée « Layalla », est la plus vaste île située à l’extrême ouest des côtes algériennes. Sa superficie est de 28,5 hectares et elle se situe à 8 km au Nord-Est du port de Béni-Saf, sur le plateau continental du golfe de Ghazaouet, face au Cap Acra et à l’Est du Cap Brocchus. Le phare de l’île de Rachgoun, datant de 1870, est situé à environ 19 mètres du sol et culminant à 85 mètres du niveau de la mer. Sa portée lumineuse est de 20 miles nautiques. L’île dispose également d’un petit débarcadère et d’une vigie en ruine.
La pêcherie occidentale de la côte algérienne est alimentée par le secteur marin de Rachgoun, qui représente, avec les Habibas et le banc de l’Alidade, des zones stratégiques pour cette espèce à forte valeur commerciale. En face de l’île, la région côtière présente un fort potentiel de développement touristique, et sa position géographique en plein cœur de la façade occidentale de la côte algérienne.
L’île abrite des espèces marines importantes pour la pêche locale, notamment des herbiers à Posidonia oceanica et des anfractuosités qui offrent des abris et des frayères aux espèces commerciales recherchées par les pêcheurs
Iles Habibas
Les îles Habibas se situent à environ 26 milles à l’ouest d’Oran, au large du cap Figalo, à une dizaine de milles au droit du port de Bou Zedjar, et 5,8 milles du point continental le plus proche situé a Madagh II, à l’ouest du cap Sigale, plus connu sous le nom de cap Blanc.
La faune comme la flore marine, présente une diversité remarquable, caractérisées par la présence de diverses espèces protégées en Méditerranée, notamment les banquettes à Lithophyllum lichenoides, la patelle géante Patella Furrigenea, l’oursin diadème Centrostephanus longispinus, le mérou Epinephelus marginatus, le jambon de mer Pinna nobilis ou encore le dauphin Stenella coeruleoalba. Dans cette zone éminemment rocheuse, les fonds meubles sont représentés essentiellement de “tâches” concentrées. Plus de 450 espèces y sont inféodées, pour une centaine d’espèces observées jusqu’à présent sur les fonds durs
Ile Plane
L’île est inhabitée et mesure 4 hectares. On y trouve un quai pour les petites embarcations et un phare en service. Elle est reconnue « aire marine protégée » depuis 2018. C’est le premier site protégé au niveau national par une commission locale en raison de la présence d’espèces animales et végétales endémiques.
L’île Plane est particulièrement intéressante pour ses fonds marins. L’île est entourée de tombants, de roches, de grottes et de failles. La biodiversité y est exceptionnelle, sans doute l’une des plus riches de tout le pourtour méditerranéen, d’après les spécialistes en biologie marine qui ont eu l’opportunité de l’explorer.
L’île plane possède l’un des plus beaux fonds marins de Méditerranée. Les reliefs sous-marins présentent une grande diversité, ce qui les rend avantageux pour accueillir une grande diversité biologique. Au fond, on trouve de nombreux petits poissons tels que les castagnoles (Chromis chromis), les girelles royales (Coris julis) et les barbiers (Anthis anthias)
Anse de kouali
L’anse de Kouali est une baie située dans la wilaya de Tipaza. Il fait partie du littoral rocheux ouest-algérois. Une étude phytosociologique a permis d’identifier plusieurs associations végétales dans cette zone.
L’anse de Kouali abrite un récif-barrière formé par la Posidonia oceanica, une espèce endémique de Méditerranée, qui occupe 65% de la surface sous-marine.
L’anse de Kouali est un site de référence pour l’étude de la biodiversité marine, avec une flore marine diversifiée, notamment des espèces de Cystoseira, comme Cystoseira stricta, Cystoseira compressa, et Cystoseira barbata
Ile bounetah
L’île de Bountah est située à environ 1,5 km de la plage El-Kadous à Ain Taya (Alger) et considérée comme une réserve naturelle abritant toute sorte d’oiseaux migrateurs tel que le Goéland leucophé (Larus michahellis) et plusieurs espèces de plantes médicinales.
L’île se démarque sur le plan de la biodiversité marine.Il y a une richesse, une diversité et certains aspects remarquables dans la biodiversité marine.Le phylum le plus varié est celui des Rhodophyta ainsi que celui des Chlorophyta Sur une profondeur d’environ 30 mètres, on peut observer la présence de Lithophyllum incrustans, Spongia officinalis, Parazoanthus axinella, Echinaster sepositus, Centrostephanus longispinus et Pinna nobilis.
Parc national de Gouraya
Le Parc National de Gouraya s’étend le long des côtes de la mer Méditerranée, englobant des paysages de montagnes, de plages et de forêts. Ce parc abrite le célèbre Mont Gouraya, un joyau géologique de la région. Situé dans la wilaya de Béjaïa en Kabylie, au nord de l’Algérie et au bord de la Méditerranée. Il accueille environ 1 200 000 visiteurs par an, surtout en période estivale. Ses plages de sable, ses falaises et ses eaux cristallines participent à son attrait.
Gouraya est une explosion de vie. Sa flore comprend plusieurs espèces d’arbres, de buissons et de plantes herbacées, dont certaines sont endémiques. D’autre part, la faune du parc est tout aussi diversifiée, avec des mammifères, des oiseaux, des reptiles et une impressionnante variété d’insectes. Le parc a été classé réserve de biosphère par l’UNESCO en 2004
Parc national de Taza
Situé dans la wilaya de Jijel, au Nord de l’Algérie, au bord de la méditerranée. Connu surtout pour ses grottes, et sa biodiversité étonnante. il abrite de vastes plages de sable ainsi que des gouffres et des falaises. Le parc est connu pour sa biodiversité étonnante. Son terrain varié et ses microclimats ont donné naissance à une grande variété d’écosystèmes abritant une grande diversité d’espèces végétales et animales
La biodiversité marine est riche dans les écosystèmes de coralligène et les herbiers de Posidonia oceanica à Jijel. Le coralligène à Taza est un lieu de répartition essentiel pour de nombreuses espèces marines, comme les gorgones, qui sont très répandues dans ces régions.
Le parc a été reconnu réserve de biosphère par l’UNESCO en 2004
Parc national d’El Kala
Le parc national d’El-Kala , est un parc national algérien, situé près de la ville d’El Kala dans la wilaya d’El-Tarf, au nord-est de l’Algérie. Créé en 1983, il est bordé au nord par la mer Méditerranée et à l’est par la frontière tunisienne.
La côte du Parc National d’El Kala abrite une variété de vie marine, y compris plusieurs espèces de poissons et de crustacés, et constitue une zone importante de nidification pour la tortue caouanne. Il abrite de nombreux lacs et un écosystème unique dans le bassin méditerranéen. Le parc a été classé réserve de biosphère par l’UNESCO en 1990
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